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BILAN PROFESSIONNEL : QU’EST-CE QUE C’EST ET COMMENT LE RÉALISER ?

Se poser des questions sur soi, sur le sens de sa vie ou de son travail n’est pas donné à tout le monde. Cela signifie d’ailleurs que tout ce que vous entreprenez au quotidien a de l’importance pour vous.

Mais que faire de ce questionnement ? Il peut être encombrant, pesant, source d’hésitations, de stress…

Vous sentez qu’il est de temps de réagir ?

Vous vous éparpillez au risque de ne plus savoir dans quelle(s) direction(s) aller ?

Vous êtes sur le point d’abandonner votre projet ?

Et si c’était le moment de faire un bilan professionnel ?

Il n’est pas à confondre avec le bilan de compétences qui, lui, fait le point sur les compétences à la fois professionnelles et personnelles.

Faire un bilan professionnel est une étape indispensable avant de se lancer dans une reconversion professionnelle. Il permet de vérifier dans un premier temps que l’on est prêt à modifier sa vie ou même changer de vie, avec tous les bouleversements que cela suppose. 

Pourquoi réaliser un bilan auprès d’un psychologue du travail ? Tout simplement parce que vous avez un expert en face de vous avec un regard extérieur. Un psychologue du travail abordera certaines questions auxquelles vous n’auriez pas pensé et vous poussera à développer certains points pour approfondir votre pensée.

Les objectifs du bilan professionnel ?

  • Écouter vos doutes et vos appréhensions,
  • Vous sécuriser, et vous aider à avancer.
  • Vous mettre en action, pour donner vie à votre projet.
  • Atteindre vos objectifs personnels et professionnels.

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Téléconsultation : ensemble, prenons soin de votre santé au travail

Comment allez-vous aujourd’hui ? Une simple question posée régulièrement au travail par nos collègues, notre hiérarchie à laquelle nous répondons “ça va” par automatisme. 
Pourtant, la santé mentale au travail est un enjeu de santé publique majeur, mis en lumière par la crise sanitaire de la COVID-19.

Peur du virus, privation de liberté, incertitude généralisée… la pandémie génère un mal-être certain dans la vie, et, notamment au travail. Et celui-ci se traduit par une hausse importante de la demande en accompagnement psychologique. Face à ce nouveau besoin, la téléconsultation est une nouvelle possibilité pour les personnes en demande d’un accompagnement réactif et souple.

Les avantages de la téléconsultation

Le confort de faire une consultation de chez soi :

  • Plus besoin de se déplacer : vous pouvez effectuer votre consultation vidéo de votre domicile, sur votre lieu de travail ou même sur votre lieu de vacances !
  • Gain de temps : vous ne passerez plus de temps dans les transports pour venir au cabinet.

L’obtention d’un rendez-vous plus rapidement :

  • 2 consultations vidéo sur 3 ont lieu moins de 24 heures après la prise de rendez-vous. Cette disponibilité plus rapide est notamment due à l’existence de créneaux dédiés spécifiquement aux consultations vidéo.

Un mode de consultation recommandé dans le contexte actuel :

  • La consultation vidéo permet aux personnes les plus fragiles, qui souhaiteraient limiter leurs déplacements, de ne pas interrompre leur accompagnement en psychologie du travail.

Idées reçues & réponses

“Une consultation vidéo n’est pas une vraie consultation” :

Une consultation physique peut s’avérer nécessaire dans certains cas. Mais dans de nombreuses circonstances, la consultation vidéo offre la même garantie d’expertise qu’une consultation classique et est tout aussi adaptée : écoute, avis et conseils sur des situations professionnelles problématiques (stress, burn-out, souffrance au travail, harcèlement moral et sexuel, violences externes ou internes, etc.), accompagnement à distance pour un projet d’orientation/mobilité/transition professionnelle, soutien au développement professionnel et coaching pour retrouver du sens et de la motivation au travail….

“Je ne sais pas bien comment cela fonctionne” :

C’est très simple : vous prenez rendez-vous comme d’habitude en ligne et sélectionnez simplement le mode de consultation “en vidéo”. Le jour J, vous pourrez effectuer votre consultation vidéo en cliquant sur le lien que vous aurez reçu par SMS ou email 10 minutes avant votre rendez-vous.

“Une consultation vidéo n’est pas sûre” :

Doctolib vous permet d’effectuer votre consultation vidéo en toute sécurité et garantit la confidentialité de vos échanges : la transmission est cryptée, la vidéo n’est pas enregistrée et vos données personnelles sont protégées.

Questions fréquentes & réponses

“Vais-je être remboursé comme pour une consultation physique ?”

Les consultations sont prises en charges par un grand nombre de mutuelles en consultation vidéo ou physique (le nombre et le montant varient toutefois selon les mutuelles de santé).

“La consultation vidéo est-elle beaucoup utilisée en France ?”

La consultation vidéo se démocratise de plus en plus et une très grande majorité de personnes en sont satisfaites :

  • 93% des utilisateurs Doctolib ayant effectué une consultation vidéo la recommanderaient à leurs proches.
  • Près de 5 millions de téléconsultations ont été réalisées sur Doctolib depuis le lancement du service début 2019.

“De quel équipement informatique ai-je besoin ?”

Un smartphone ou un ordinateur équipés d’une webcam et d’un accès à internet suffisent.

Prendre rendez-vous pour une téléconsultation

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Plus de sens au travail pour une meilleure santé ?

Des enquêtes réalisées sur les composantes du Sens au travail (notamment deux recherches menées par Morin & Cherré, 1999, Morin, 2008) ont mis en exergue des liens entre le sens au travail, la santé psychologique et le bien-être : plus un individu trouve du sens dans son travail, plus il démontre un bien-être et du plaisir à travailler (Aronsson et Morin cité dans Cherré, Zouhair & Yanat, 2014, p.151). Ce lien a été confirmé par des recherches complémentaires réalisées par Morin (2008) démontrant que le sens peut être source de bien-être et d’engagement, mais que son absence cause de la maladie et de la détresse (Morin cité par Cherré, Zouhair & Yanat, 2014, p.152).

Le sens au travail a une incidence sur la santé psychologique des personnes et peut avoir un impact positif sur l’efficacité professionnelle et l’adaptation. Ainsi, il est essentiel de ne pas contribuer à dégrader le sens au travail et, quand cela est possible, d’aider à le développer ou à le maintenir (Bernaud, Lhotellier & al., 2015, p.31).

La préservation et le développement du sens au travail est primordiale. Parce que le sens est un processus subjectif qui a un impact sur la santé ainsi que le bien-être psychologique. Il donne de la cohérence à l’expérience de travail.

Source : Mesquita, K. (2020). Extrait mémoire Psychologue du travail : En quoi le sens au travail favorise t’il le développement du pouvoir d’agir chez les managers ?

Sens de la vie, sens du travail, un accompagnement en 7 étapes

En période de changement, de transition dans sa vie professionnelle (ou universitaire/scolaire) et personnelle on peut être inquiet(e), bouleversé(e) et s’interroger sur ses priorités de vie. C’est à ce travail d’exploration de vous-même que je vous invite, grâce un accompagnement professionnel en 7 séances. Ce dispositif unique et novateur développé par le Conservatoire National des Arts et Métiers de Paris, vous permettra de découvrir ce qui fait sens pour vous.


Vous êtes salarié(e), vous êtes lycéen(ne), étudiant(e) ou chercheur(euse) d’emploi ;
vous vous sentez perdu(e) et aimeriez trouver votre voie ; vous pensez ne pas avoir le choix ; vous êtes un(e) employé(e) malheureux(se) dans votre travail ou en situation d’épuisement professionnel ; vous rêvez de changer de métier ; vous souhaitez redonner du sens à votre travail, à votre vie… vous avez besoin de changement et de conseils dans un projet d’orientation, de mobilité ou de transition professionnelle, etc.

Le dispositif Sens de la Vie, Sens du Travail peut vous aider à trouver des repères pour s’adapter à ces changements.

Cette réflexion peut aussi aider à clarifier ses attentes par rapport au travail et à l’équilibre vie personnelle- vie professionnelle.

« Sens de la Vie, Sens du Travail » est un dispositif d’accompagnement qui permet :

  • De réfléchir sur des événements majeurs de vie personnelle, scolaire et professionnelle pour leur donner du sens,
  • De prendre conscience de ses ressources,
  • D’identifier ses priorités de vie, de faire ses propres choix et de les traduire en actes.

Comment se déroule le dispositif « Sens de la Vie, Sens du Travail » ?

Ce dispositif se déroule en 7 à 10 séances (70 euros la séance d’une heure) dont les thèmes sont les suivants  :

  1. Découverte du dispositif
  2. Analyser/ réfléchir sur les valeurs personnelles et professionnelles
  3. Analyse des parcours de vie
  4. Le rapport au travail
  5. Scénarios de vie future
  6. Développement de la qualité de vie
  7. Synthèse et perspectives /plan d’actions

DTMA & RITMO® : 2 méthodes inspirées de l’EMDR

La liberté, c’est ce que nous arrivons à faire avec ce qu’on nous a fait. Jean-Paul Sartre

DTMA

Créée par l’hypnologue Sophie Néel, la Désensibilisation des Traumatismes par les Mouvements Alternatifs est une technique particulièrement efficace, basée sur l’hypnose et l’EMDR®, pour se libérer rapidement d’un traumatisme.

RITMO

Afin d’aider de manière efficace, rapide et durable les personnes atteintes du syndrome de stress post traumatique, Lili Ruggieri Psychopraticienne intégrative a développé depuis plusieurs années, une technique particulière qui est une combinaison d’hypnose et d’EMDR : le RITMO®, Retraitement de l’Information Traumatique par les Mouvements Oculaires (déposé à l’INPI).

3 points clefs pour comprendre la DTMA, « RITMO® inspiré de l’EMDR » :

1. Les bases de la DTMA, RITMO® : l’EMDR

2. Qu’est-ce que la DTMA, RITMO® : Retraitement de l’Information Traumatique par les Mouvements Oculaires

3. DTMA, RITMO® ou EMDR : Quels sont les tarifs d’une séance ?

1. Les bases de la DTMA, RITMO® : l’EMDR

Cet outil « EMDR » (source d’inspiration de la méthode DTMA et RITMO®) dont le sigle signifie Eyes Movement Desensitization and Reprocessing (= désensibilisation et retraitement des traumatismes par les mouvements oculaires) a été découvert de façon fortuite en 1987 par Francine Shapiro, psychologue américaine. Alors qu’elle marchait dans un parc public, elle s’est soudainement rendu compte que certaines des pensées perturbantes qu’elle avait venaient de disparaître.

Francine Shapiro, à alors fait l’observation suivante (1) : « J’ai remarqué que certaines pensées perturbantes avaient soudainement disparu. J’ai noté également que lorsque je ramenais ces pensées à la conscience, elles avaient perdu de leur force de persuasion et des émotions l’accompagnant, (…) et ce sans aucun effort conscient. Fascinée, j’ai commencé à porter attention à la manière dont cela se déroulait et j’ai remarqué que j’avais spontanément bougé mes yeux, horizontalement et en diagonale, le long du chemin. (…) En pensant alors délibérément à différentes pensées perturbantes, des souvenirs difficiles, et en bougeant les yeux, je me suis rendue compte que ces pensées disparaissaient également et que les souvenirs perdaient de leur charge émotionnelle. » (Shapiro, 1995).

Stupéfaite par des résultats si rapides et efficaces, elle s’est mise à reproduire l’expérience : elle faisait venir une pensée ennuyeuse et activait les mouvements oculaires. Instantanément, les résultats obtenus étaient similaires : elle observait ses émotions changer et baisser très rapidement en intensité. Lorsqu’elle a vu ses pensées diminuer pendant sa première expérience, elle a cru avoir découvert le « processus naturel de guérison du cerveau » selon ses dires. Cela confirmait exactement ce qu’elle étudiait depuis dix ans, à savoir que le corps et l’esprit étaient connectés l’un à l’autre.

Cela a été le point de départ pour Francine Shapiro, en doctorat de psychologie, de faire un travail de recherche auprès de 70 personnes pour créer et développer un protocole qui pourrait être utilisé dans la recherche sur la diminution de l’anxiété. Elle a appelé ce protocole « Désensibilisation par le mouvement des yeux » (Eye Movement Desensitization – EMD) dont l’objectif premier était de diminuer l’anxiété. Francine Shapiro a publié une première étude en 1989 (2), montrant sur un groupe de vétérans souffrant d’un état de stress post-traumatique (ESPT), une nette diminution de l’anxiété.

Au cours des 30 dernières années, l’EMDR a démontré scientifiquement des résultats avérés et rapides dans le traitement de nombreux traumatismes psychiques. La plupart des directives internationales pour la pratique clinique incluent la thérapie EMDR comme un traitement efficace (3) du syndrome de stress post-traumatique.

L’EMDR a été reconnue par l’INSERM en France et par l’American Psychiatric Association aux Etats Unis en 2004, par le National Institute for Clinical Excellence du Royaume Uni en 2005.

La méthode a été introduite en France par le psychiatre David Servan Schreiber, . Dans son livre best-seller (“Guérir” de David Servan-Schreiber – Pocket, 2005), il consacre plusieurs chapitres à l’EMDR, qu’il définit comme une « auto guérison des grands traumatismes ».

L’EMDR est recommandé par l’Organisation Mondiale de la Santé depuis 2012.

2. Qu’est-ce que la DTMA et RITMO®, Retraitement de l’Information Traumatique par les Mouvements Oculaires ?

La DTMA et Le RITMO® , fondé sur les bases de l’EMDR ainsi que des notions d’hypnose, permet de débloquer les informations liées au traumatisme et « blessures psychologiques » de la vie (exemple : harcèlement scolaire, harcèlement au travail, agression, phobie scolaire, burn-out, souffrance au travail, anxiété, choc émotionnel, manque d’estime de soi, les victimes de maladie, les personnes ayant vu des images choquantes, etc.) qui sont figées dans le temps (et le cerveau) et donc de réactiver les capacités naturelles cérébrales qui nous aident à surmonter les difficultés et participent à la « guérison de blessures psychologiques » d’ordre professionnelles ou personnelles. Enfin, utilisé avec succès pour un évènement traumatique unique : accident, agression, deuil…, la DTMA, RITMO® donne également d’excellents résultats sur les blocages émotionnels, les comportements compulsifs, les peurs, le manque de confiance en soi… Il est également possible d’utiliser cette technique afin d’améliorer ses compétences (pour les artistes, les sportifs…). La DTMA et RITMO® sont enfin d’une aide précieuse pour l’accompagnement spécifique des traumatismes complexes.

La DTMA ou le RITMO® peut agir efficacement sur tous les profils de consultants de 6 ans à la fin de vie… La DTMA et RITMO® ne sont pas pour autant des méthode « miracle ». 1 à 10 séances peuvent être nécessaires (à établir suivant l’intensité du traumatisme psychique). D’une manière générale, la DTMA et RITMO® tout comme l’EMDR sont déconseillés aux personnes ayant des problèmes psychiatriques et psychotiques (psychose, schizophrénie) à cause d’une possible décompensation. Il est de votre responsabilité de consulter votre médecin pour obtenir un avis médical.

Dans certains cas, la DTMA et RITMO® peuvent ne pas donner de résultats. Dans ce cas, il convient de solliciter un avis médical : c’est tout simplement que le problème psychologique n’est pas de nature traumatique mais qu’il relève d’une maladie psychiatrique sérieuse, d’une psychose qui doit être prise en charge autrement (suivi médical/psychiatrique ou psychologique).

En qualité de psychologue, les outils DTMA et RITMO® inspirés de l’hypnose et l’EMDR me permettent de vous accompagner en présentiel ou à distance dans la neutralisation de vos chocs émotionnels professionnels ou personnels (même très anciens et de source inconnue) et ainsi de vous aider à réguler la charge émotionnelle négative.

3. DTMA, RITMO® : Comment se déroule une séance ?

Les techniques DTMA et RITMO® sont à base de stimulations visuelles, auditives ou corporelles (tapotements sur les mains, les genoux…) de gauche à droite, pendant que le sujet repense à l’évènement traumatique.
Ce processus permet d’activer les zones du cerveau impliquées jusqu’à « digérer » l’évènement traumatisant en le séparant de l’émotion ressentie. La perception du traumatisme change, l’évènement est enfin intégré puis dépassé.

4. DTMA, RITMO® ou EMDR : Quels sont les tarifs d’une séance ?

Les honoraires des praticiens DTMA, RITMO® ou EMDR sont libres et peuvent tenir compte de la durée, de la nature, de l’importance de l’acte, du lieu d’exercice et du statut professionnel du thérapeute. Il faut compter de 50 à 150 € la séance, parfois plus. Les psychiatres qui pratiquent l’EMDR étant conventionnés, une partie peut être remboursée par les caisses d’assurances maladies, le reste pris en charge par certaines mutuelles.

(1), (2), (3) : Source : L’EMDR – Eye movement desensitization and reprocessing https://www.cairn.info › load_pdf

Formule spéciale Soir & Week-end :

  • Présentiel (100 % face à face)
  • Hybride (mixte présentiel et distanciel)
  • A distance, en ligne

Présentiel : Chartres (28000) et Morancez (28630)

A distance, en ligne : visio conférence par Skype, Zoom ou téléphone.

Durée : à la carte

Tarif : 70 euros la séance (60 mn)

Témoignages & Avis

Retrouvez ici les témoignages et avis de mes patients.

Si vous êtes un patient actuel ou un ancien patient, n’hésitez pas à décrire vos impressions positives ou négatives de votre suivi ou consultation. Les témoignages sont à déposer directement en commentaires ici.

Vous pouvez également voir les avis déposés anonymement ici

Rémy

5 avis

Super psychologue du travail. Elle a su me dire les bons mots sur le mal être que je ressentais (épuisement professionnelle) et m’aider à aller de l’avant.
Je la recommande !

Visité en septembre 2022

Réponse du propriétaire il y a un jour

Merci Rémy pour votre retour positif. Prenez-soin de vous le meilleur reste à venir 😉
Bien à vous
Karine M.

Mikaël C.

2 avis·1 photo

il y a 4 jours

Merci à Karine pour m’avoir accompagner durant ma recherche d’emploi. Elle m’a aidé à prendre du recul sur moi et ma situation et m’a permis de prendre conscience de certains freins. Aujourd’hui je me réalise dans mon travail et je suis …Plus

Visité en septembre 2022

Réponse du propriétaire il y a 3 jours

Bonjour Mikaël, bravo pour tout votre investissement dans votre démarche de développement personnel ! Vous pouvez être fier de cette belle évolution, bonne continuation 😉 …Plus

Pauline tcht

2 avis

il y a 3 mois

Étant totalement perdue dans mes études (perte de sens, orientation…) j’ai contacté Karine à la recherche d’une aide et d’outils. Au fil des mois, Karine m’a accompagnée et j’ai su retrouver ma voie et savoir ce que je voulais accomplir Plus

Visité en avril 2022

Réponse du propriétaire il y a 3 mois

Bonjour Pauline,
Merci pour ce commentaire très positif.
Je vous félicite pour votre investissement dans cette démarche de réflexion …Plus

Aurélie

23 avis·9 photos

il y a 6 mois

Karine est à l’écoute. Elle a su me redonner confiance dans mon changement d’entreprise. Elle a ma proposé des test afin de me conforter dans mes choix et dans l’analyse de ma personnalité. …Plus

Visité en août 2021

Réponse du propriétaire il y a 6 mois

Merci Aurélie pour ce retour. Je vous souhaite le meilleur pour cette nouvelle expérience professionnelle. Bien à vous

przmickael

2 avis

Ponctuelle, sympathique et bienveillante, voilà comment je qualifierai Karine Mesquita. Les séances que j’ai effectué avec elle m’ont permis de prendre suffisamment de recul et d’obtenir des pistes de réflexion.

Visité en avril 2022

Réponse du propriétaire il y a 2 semaines

Bonjour Mickael,
Merci pour votre avis.
Je vous souhaite une belle réussite professionnelle
Bien à vous

Maï va

9 avis·2 photos

il y a 6 mois

J’ai consulté Karine pour un mal-être au travail dont je ne savais identifier par moi-même la cause et mettre les actions adéquates en face. Grâce à son écoute, les tests fournis, les questions j’ai réussi à passer cette épreuve. Des solutions ont été trouvé ensemble. Je vais mieux et ce travail m’a fait grandir. N’hésitez plus !

Visité en janvier

Réponse du propriétaire il y a 6 mois

Merci Maï pour votre avis. Je vous souhaite le meilleur dans cet espace de liberté professionnelle que vous avez créé : de nouvelles aventures professionnelles en perspective ! Bien à vous.

Anne P.

1 avis

il y a 7 mois

Un grand merci à Karine Mesquita pour son écoute et ses remarques qui m’ont aidée à y voir plus clair et trouver les clés pour débloquer une situation professionnelle qui devenait compliquée. En quelques séances, elle a su m’apporter le soutien dont j’avais besoin et m’a incité à me poser les bonnes questions.

Visité en décembre 2021

Réponse du propriétaire il y a 7 mois

Merci Anne pour votre retour positif. Vous avez en effet identifié toutes les clefs pour avancer très vite. Un plaisir de vous accompagner dans vos questionnements professionnels. Bonne continuation.

Cath CATH

30 avis·1 photo

il y a 6 mois

Très bon suivi par Karine MESQUITA, elle est à l’écoute et donne des conseils précieux. Je restais bloquée sur ma dernière expérience professionnelle et j’avais des questionnements sur ma vie privée, ses conseils ont porté leurs fruits. Je suis sereine, je sais que je peux compter sur elle.

Visité en janvier

Réponse du propriétaire il y a 6 mois

Merci Cath pour ce retour positif. La richesse de vos expériences de vie et votre analyse aiguisée des situations vous permettront d’avancer sereinement. Je vous souhaite une belle poursuite dans votre parcours.

Alexandra

1 avis

il y a 7 mois

Merci de votre accompagnement Madame Mesquita. Vous m’avez aidée à dépasser une période vraiment difficile. Je me suis sentie si seule et incomprise lors de mon burn out et nos échanges m’ont beaucoup apporté. Je sais que je garde certaines fragilités mais je connais maintenant mes ressources. Bonne continuation à vous

Visité en novembre 2021

Réponse du propriétaire il y a 7 mois

Merci Madame pour ce retour positif. Vous possédez effectivement de réelles ressources. Ravie de vous avoir accompagnée dans votre transition professionnelle. Bonne continuation à vous.

JOHANN

1 avis

il y a 6 mois

Ma première consultation a été le parcours du combattant, ma de pensée consulter une psychologue ne m’a jamais effleurer l’esprit… Mon docteur traitant m’a fait une ordonnance pour la consultation auprès d’une psy, je me suis dit c’est …Plus

Visité en janvier

Réponse du propriétaire il y a 6 mois

Merci à vous Johann. Je vous souhaite une bonne continuation et de nouvelles perspectives professionnelles bien méritées. Bravo pour tout le chemin parcouru. Bien à vous.

Clémentine

1 avis

il y a 6 mois

Visité en juin 2021

Réponse du propriétaire il y a 6 mois

Merci Clémentine
Je vous souhaite une belle réussite dans vos projets.

victor

3 avis

il y a 4 mois

Visité en mars

Réponse du propriétaire il y a 4 mois

Merci Victor
Je vous souhaite une belle réussite de votre diplôme 😉

Flo Flo

il y a 5 mois

Visité en septembre 2021

Réponse du propriétaire il y a 5 mois

Merci Flo pour votre avis,
Je vous souhaite une belle continuation professionnelle
Bien à vous

Qu’est-ce que le sens du travail ?

Depuis une dizaine d’années, on assiste à l’émergence de la psychologie du sens.

De multiples ouvrages de référence, en santé, travail, éducation, sont apparus dans plusieurs pays (Batthyany & al., Bernaud & al., cité dans Bernaud 2018, p.13). Alors que ce concept aurait pu paraître curieux il y a quelques décennies, le fait de comprendre le sens de la vie et le sens du travail semble actuellement central pour analyser les conduites et initier des dispositifs de prévention. Néanmoins, le concept de sens n’est pas nouveau. Il appartient en effet au socle de la pensée humaine, qui a alimenté aussi bien le fait religieux que l’histoire des idées. Ainsi, Epicure, Sénèque, Nietzche, Camus, Sartre, Heidegger ont contribué à « penser le sens » (Bernaud, 2018, pp.14-17).

Le sens au travail fait quant à lui l’objet d’un développement des recherches ces dernières années. Il est considéré comme une variable jouant un rôle médiateur entre les conditions de travail perçues, et différents indicateurs de la santé au travail (Morin, citée dans Bernaud, 2018, p.96).

L’importance du sens au travail résulte certainement, comme le précise Royer (2002, p.18), de la place fondamentale qu’occupe le travail dans nos sociétés, même par son absence. Ce même auteur précise que notre civilisation serait en effet construite autour du travail et le temps humain (comme le temps des études qui préparent au travail, à l’âge de travailler succède la retraite, etc.) se structure autour de lui (2002, p.19).

Il en ressort que, « le métier de l’homme est l’une des composantes les plus importantes de son identité sociale, de son moi et même de son destin dans son unique existence » (Hugues cité dans Lhuillier, 2009, p.89). En corrélation avec notre société construite autour du travail, ce dernier a besoin d’être déchiffré par chacun afin de faire sens.

Le travail et son expérience s’interprètent en toute singularité, via la subjectivité propre à chaque individu. La subjectivité du sens peut être qualifiée de propriété marquante du sens. Chaque individu possède en effet des expériences professionnelles mais également de vie et un regard personnel qui lui permet d’attribuer un sens original et spécifique à l’objet qu’il analyse. Ainsi, ce qui est privilégié comme donnant du sens est toujours unique et s’illustre avec les valeurs du sujet, ce qui compte vraiment pour lui dans son travail et dans sa vie.

En cela, le sens prend une configuration propre à chacun.

A certains égards, le sens du travail peut être considéré comme une facette spécifique du sens de la vie, même si la plupart des recherches l’abordent de manière déconnectée des questions existentielles plus générales (Bernaud, Lhotellier & al., 2015, p.22).

Néanmoins, on peut constater que le sens au travail est devenu une préoccupation croissante dans les médias mais également dans un grand nombre d’ouvrages. L’exemple illustratif de Crawford : Eloge du carburateur : essai sur le sens et la valeur du travail est édifiant (cité par Bernaud, Lhotellier & al., 2015, p.22). Ainsi, Crawford dénonce les évolutions actuelles du travail qui tendent vers plus de fonctions intellectuelles et coupent du sens des réalités et de l’essentiel ; ainsi les jeux de pouvoir et de langage des managers actuels en constitueraient un exemple. Les managers doivent passer une bonne partie de leur temps à « gérer l’image que les autres se font d’eux ». Ils sont soumis sans répit à l’exigence de faire leurs preuves, les managers « vivent dans une angoisse et vulnérabilité perpétuelles, avec une conscience aigüe de la probabilité constante de bouleversements organisationnels susceptibles de faire capoter tous leurs projets (…). Une bonne partie de leur travail consiste donc à « interpréter et réinterpréter des évènements qui définissent une réalité (…).

Il semble essentiel de souligner la nécessité impérieuse de ce travail d’interprétation et de réinterprétation. En effet, si le sens peine à s’élaborer, de manière individuelle et collective la santé au travail est hasardeusement mise à l’épreuve.

Source : Mesquita, K. (2020). Extrait mémoire Psychologue du travail : En quoi le sens au travail favorise t’il le développement du pouvoir d’agir chez les managers ?

Souffrance au travail du manager

Le manager face à l’incertitude

Le métier de manager n’est pas sans risques. Comme tout salarié, le manager est face à un ensemble de questions, de doutes et perplexités soulevés au travail. En ce qui concerne la maîtrise de l’incertitude dans l’organisation, la relation hiérarchique du manager avec son manager est fondamentale (Ayache & Laroche, 2010, p.134).

La hiérarchie à ce niveau peut parfois être un lieu d’ambiguïté. En effet, le lien hiérarchique peut parfois être oublié ou même négligé par les Directeurs ou cadres supérieurs compte tenu de la forte proximité avec leur Directeur Général (Mieg, 2015, p.32).

Pourtant, la qualité du lien hiérarchique est fondamentale dans la prévention de la souffrance au travail. En effet, la qualité du lien temporise l’incertitude et la solitude auxquelles peut être confronté le manager et permet également de donner du sens à son action.

Lhuilier (2009, p.89) note que, d’une manière générale, le sujet est de plus en plus seul pour arbitrer, décider de ce qui est juste ou non, ce qui doit être fait et comment. Ainsi, l’augmentation de la solitude au travail rejoint la problématique de la reconnaissance.

En effet, tout travail implique des jugements en termes de valeurs et de prestiges ; par conséquent, tout discours sur le travail réalisé « comporte une rhétorique de la valorisation de soi et de la distinction qui passe par la hiérarchie sociale » (Lhuilier, 2009, p.89).

Dejours précise que la reconnaissance (comme rétribution morale ou symbolique) délivrée par autrui est essentielle (2016, p.59) pour le travailleur (la reconnaissance joue un rôle majeur pour son identité et appartenance à un collectif de travail notamment).

Clot a, quant à lui, une position différente puisqu’il précise que ce qui est fondamental au travail, c’est plutôt de se reconnaître dans ses résultats, dans le travail accompli et dans « ce qu’on fait de soi dans sa propre activité ». C’est pourquoi se reconnaître dans le métier c’est aussi se retrouver dans ce qu’on réalise, au travers des quatre dimensions du métier (c’est-à-dire les dimensions qui peuvent être : personnelle, interpersonnelle, transpersonnelle et impersonnelle du métier). Ce point sera développé dans le dernier chapitre de cette revue de questions.

Par conséquent, si la temporisation de l’incertitude passe par la reconnaissance, elle nécessite également pour le manager des capacités d’analyses et d’ajustages permanents entre ce qui est possible et ce qui ne l’est pas ; c’est-à-dire en déterminant des priorités à partir des orientations transmises par la hiérarchie mais aussi de la capacité à faire de ses équipes (Mieg, 2015, p.32).

Les ajustages permanents inhérents au métier de manager confrontent inévitablement le manager à sa Direction générale et à ses collaborateurs.

La confrontation du manager à sa Direction et à ses collaborateurs mobilise des ressources conscientes et inconscientes qui peuvent lui échapper. De ce fait, continuellement, le manager doit se remettre en question et ré-apprendre à supporter l’incertitude de sa fonction.

C’est pourquoi le management est difficile car la situation d’encadrement isole et fragilise les liens interpersonnels (Mieg, 2015, p.160) ; cette spécificité de la posture de manager peut générer de la souffrance au travail.

La souffrance au travail peut être évoquée d’après Clot dès lors que l’activité est empêchée. La santé au travail repose en effet sur la capacité accordée aux travailleurs de discuter de la qualité de ce qu’ils font mais aussi de ce qu’ils sont empêchés de faire.

C’est pourquoi le collectif est fondamental en termes de prévention de la souffrance au travail (Clot, 2015, p.40).

Dejours (2015, p.286) identifie que la souffrance (même si elle peut connaître des destins différenciés comme le plaisir) est d’une manière générale indissociable de l’expérience du travail. La souffrance en tant que vécu subjectif, renvoie toujours à une expérience singulière liée à des situations et des pratiques de travail spécifiques. Par ailleurs, ce même auteur (2015, p.285) évoque la nécessité de mise en confrontation/délibération en groupe des expériences individuelles du travail, avec ce qu’on appelle le réel du travail (c’est-à-dire l’inattendu tel que les anomalies, les incidents du travail, etc.).

Ce réel du travail qui cherche à s’interpréter de manière individuelle et collective est fondamental car il peut permettre la prévention de la souffrance au travail via la recherche de sens au travail.

Source : Mesquita, K. (2020). Extrait mémoire Psychologue du travail : En quoi le sens au travail favorise t’il le développement du pouvoir d’agir chez les managers ?

Être manager ? C’est quoi ?

Du management au travail de management

Manager ? Ce n’est pas seulement être « encadrant », « chef », « responsable », « directeur », etc. C’est aussi, et, surtout animer des personnes pour réaliser une œuvre commune (Mieg, 2015, p.7). En outre, le terme « management » (Delavallée, 2013, p.13) semble posséder la même racine latine que ménagement, mot français du XVIe siècle, dérivé de ménager qui signifie disposer, régler avec soin et adresse, précise le Petit Robert. Son étymologie est, toujours d’après Delavallée, plus claire que sa signification actuelle. La notion de management est, en effet, employée de multiples manières (exemple : pour qualifier une activité professionnelle, un corpus de connaissances ou encore des techniques). D’après ce même auteur, « faire faire » et « performance » restent cependant les deux mots clefs au cœur de la fonction de management.

Par ailleurs, être manager est également un travail et un métier.

Définir le management : travail, métier

Parfois considéré comme une simple fonction ou encore une mission, le management est présenté par Hubault (2013, p.81) comme un véritable « travail ». Malgré cela, la gestion, les disciplines du management en général, évoquent peu ou pas le travail de management. Pourtant, passer par le travail est essentiel car c’est un moyen de réconcilier le management et la gestion avec les questions du travail, mais également d’appréhender le travail comme ressource.

En plus d’être un travail, le management est également un métier car il rassemble des compétences qui se développent dans la pertinence des actions et de décisions en situation. Le manager est ainsi un sujet au travail car il investit son activité de management à partir de ce qu’il est, de sa représentation du travail, et de ce qu’il a compris des attentes de sa hiérarchie et de ses collaborateurs (Mieg, 2015, p.22).

Par ailleurs, compte tenu de leur positionnement hiérarchique et proches de la sphère stratégique (DGS), ils sont constamment en prise avec ce qui se déroule en interne de la collectivité (exemple : jeux de pouvoir et choix opérationnels) et avec ce qui est imposé par le contexte externe (exemple : évolution réglementaire, modification de la demande sociale du territoire).

En permanence, ils doivent croiser des logiques, parfois paradoxales, et en faire la synthèse.

Enfin, ils doivent faire preuve de discrétion professionnelle concernant les choix stratégiques qui ne peuvent être dévoilés qu’à des moments opportuns. Ainsi, les Directeurs ou cadres supérieurs peuvent être parfois dans une grande solitude (Mieg, 2015, p.32).

Au vu de ces éléments, on peut noter l’importance de la hiérarchie pour le manager qui est comme les autres agents au sein de la collectivité, un « subordonné ».

Le management face à la hiérarchie : le manager en tant que subordonné

Les managers ont des supérieurs hiérarchiques. Malgré l’évidence, la littérature sur les managers à tendance à négliger ce fait et à considérer uniquement que le manager est celui qui dirige des personnes (Ayache & Laroche, 2010, p.134).

Le rôle de la hiérarchie est essentiel car dans une organisation, celle-ci est un moyen de réduire l’incertitude. En effet, au sommet, le dirigeant définit une stratégie pour réduire l’incertitude de ses cadres supérieurs.

Parfois, le déficit de sens dans la déclinaison d’une stratégie à travers les orientations est présent. Ce déficit peut apparaître compte tenu que la dimension politique inhérente au projet administratif de la collectivité n’a pas été suffisamment appréhendée sur le plan politique, c’est-à-dire dans son inscription et sa responsabilité à l’échelle d’un environnement ou d’un territoire donnés (Mieg, 2015, p.36).

A chaque niveau de la hiérarchie, le développement du sens est à privilégier constamment, car temporiser l’incertitude est un facteur de préservation de la santé au travail. A contrario, une incertitude de grande ampleur peut être un risque de souffrance au travail pour le manager.

Source : Mesquita, K. (2020). Extrait mémoire Psychologue du travail : En quoi le sens au travail favorise t’il le développement du pouvoir d’agir chez les managers ?

Sens du travail, sens de la vie ?

Depuis une dizaine d’années, on assiste à l’émergence de la psychologie du sens. De multiples ouvrages de référence, en santé, travail, éducation, sont apparus dans plusieurs pays (Batthyany & al., Bernaud & al., cité dans Bernaud 2018, p.13). Alors que ce concept aurait pu paraître curieux il y a quelques décennies, le fait de comprendre le sens de la vie et le sens du travail semble actuellement central pour analyser les conduites et initier des dispositifs de prévention. Néanmoins, le concept de sens n’est pas nouveau. Il appartient en effet au socle de la pensée humaine, qui a alimenté aussi bien le fait religieux que l’histoire des idées. Ainsi, Epicure, Sénèque, Nietzche, Camus, Sartre, Heidegger ont contribué à « penser le sens » (Bernaud, 2018, pp.14-17).

Le sens au travail fait quant à lui l’objet d’un développement des recherches ces dernières années. Il est considéré comme une variable jouant un rôle médiateur entre les conditions de travail perçues, et différents indicateurs de la santé au travail (Morin, citée dans Bernaud, 2018, p.96).

L’importance du sens au travail résulte certainement, comme le précise Royer (2002, p.18), de la place fondamentale qu’occupe le travail dans nos sociétés, même par son absence. Ce même auteur précise que notre civilisation serait en effet construite autour du travail et le temps humain (comme le temps des études qui préparent au travail, à l’âge de travailler succède la retraite, etc.) se structure autour de lui (2002, p.19).

Il en ressort que, « le métier de l’homme est l’une des composantes les plus importantes de son identité sociale, de son moi et même de son destin dans son unique existence » (Hugues cité dans Lhuillier, 2009, p.89). En corrélation avec notre société construite autour du travail, ce dernier a besoin d’être déchiffré par chacun afin de faire sens.

Le travail et son expérience s’interprètent en toute singularité, via la subjectivité propre à chaque individu. La subjectivité du sens peut être qualifiée de propriété marquante du sens. Chaque individu possède en effet des expériences professionnelles mais également de vie et un regard personnel qui lui permet d’attribuer un sens original et spécifique à l’objet qu’il analyse. Ainsi, ce qui est privilégié comme donnant du sens est toujours unique et s’illustre avec les valeurs du sujet, ce qui compte vraiment pour lui dans son travail et dans sa vie.

En cela, le sens prend une configuration propre à chacun.

A certains égards, le sens du travail peut être considéré comme une facette spécifique du sens de la vie, même si la plupart des recherches l’abordent de manière déconnectée des questions existentielles plus générales (Bernaud, Lhotellier & al., 2015, p.22).

Source : Mesquita, K. (2020). Extrait mémoire Psychologue du travail : En quoi le sens au travail favorise t’il le développement du pouvoir d’agir chez les managers ?